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La bataille de Waterloo en 1815


Napoléon, La bataille de Waterloo



Bibliografie: ▪ Histoire de la France illustrée -Napoléon,Consul et

Empereur EDITURA Larousse

▪ www.napoleon1er.com -La bataille de Waterloo 18 juin 1815

la revue L'HISTOIRE -Enquête pour comprendre

l'évolution du Napoléon Bonaparte

La bataille de Waterloo en 1815

Une bataille qui a marqué l'histoire

La bataille de Waterloo est le point d'orgue final d'une période de guerres presque ininterrompue qui a duré plus de vingt ans et impliqué les grandes puissances européennes. Waterloo signe aussi le sursaut des monarchies Européennes liguées contre l'Empire, les idées des Lumières et de la Révolution Française et surtout contre les ambitions hégémoniques de celui que toute l'Europe appelle 'l'Ogre'.

Bataille de Waterloo et reconstitution historique

Le contexte historique.

Dans une Europe où le rayonnement de la France est très important, les événements survenus en 1789 ont eu un immense écho. Cet héritage révolutionnaire, la diffusion des idées des Lumières et les guerres quasi incessantes de 1792 à 1815 ont bouleversé le continent européen sur le plan géopolitique et sur les plans des idées : les armées de la Révolution et de l'Empire ont exporté les principes de liberté, d'égalité et de droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, favorisant ainsi l'éveil du sentiment national dans les pays conquis ou annexés par Napoléon.

Venu de la France révolutionnaire, le vent de la liberté ne tarde pas à déclencher des tempêtes en Europe. Les peuples, souvent guidés par les élites intellectuelles, rêvent de se libérer de l'Ancien Régime et de créer une nation unie, en s'inspirant du modèle français. Ce sentiment national est par ailleurs exacerbé par l'occupation française : la domination napoléonienne ne fait que renforcer chez les peuples conquis la conscience de leur identité.

Après l'échec de la campagne de Russie (1812), Napoléon abdique le 6 avril 1814 et signe ainsi la chute de l'Empire. Réunis dès septembre 1814 au Congrès de Vienne pour procéder au redécoupage de l'Europe napoléonienne, les monarques autrichiens, russes, anglais et prussiens veulent « restaurer la civilisation », c'est-à-dire effacer les nouveautés introduites en Europe par l'esprit de la Révolution française.

Le retour de l'Ile d'Elbe, le 1er mars 1815, et la campagne des Cent-Jours qui unit les Alliés contre Napoléon, conduisent à la reprise de l'offensive napoléonienne face à la coalition de l'Angleterre, de la Prusse, la Russie et l'Autriche, soutenues par l'Espagne, l'Italie et les Pays-Bas. C'est la campagne de Belgique qui conduit à la bataille de Waterloo.

Elle s'est terminée par la victoire décisive de deux armées : celle des Alliés composée principalement de Britanniques et Néerlandais, commandée par le duc de Wellington, et celle des Prussiens, commandée par le maréchal Blücher ; toutes deux opposées à l'armée française dite Armée du Nord emmenée par l'empereur Napoléon Ier.

La commune de Waterloo se situe à une vingtaine de kilomètres au sud de Bruxelles, en Belgique. La bataille est aussi appelée par les partisans de Napoléon bataille de Mont Saint-Jean, lieu plus précis de l'engagement effectif.

Cette bataille est la dernière à laquelle prit part directement Napoléon Bonaparte, qui avait repris le contrôle de la France durant la période dite des Cent-Jours. Malgré son désir de poursuivre la lutte avec de nouvelles forces qui se reconstituaient, il dut, par manque de soutien politique, abdiquer quatre jours après à son retour à Paris.

Trois semaines après le débarquement de Napoléon en Provence, le 13 mars, parut une déclaration collective des souverains réunis à Vienne. Les alliés déclaraient ouvertement la guerre à l'Empereur restauré :

'En rompant la convention qui l'avait mis en possession de l'ile d'Elbe, disaient-ils, Bonaparte a détruit le seul titre légal auquel son existence se trouvait attachée. Les puissances déclarent que, comme ennemi et perturbateur de la paix du monde, il s'est livré à la vindicte publique.'

C'étaient les mêmes protestations que les Bourbons faisaient entendre. Mais les alliés étaient en armes et ils n'attendaient que la concentration de leurs troupes pour pénétrer encore une fois sur le sol français. En effet, le 31 mars, une convention militaire décrétait la mise en campagne de 800.000 hommes formant trois armées : l'une, sous Schwartzenberg, devait opérer sur le haut Rhin : c'étaient les Autrichiens et les Allemands; une seconde, composée d'Anglais, de Prussiens et de Hollandais, sous Wellington et Blucher , devait opérer dans les Pays- Bas; enfin, une réserve de 200.000 Russes commandés par Alexandre devait appuyer les deux corps précédents. Les passions des peuples étrangers étaient excitées au plus haut point : les Prussiens ne parlaient de rien moins que de partager la France et de confisquer les biens nationaux pour payer les frais de la guerre.

Waterloo morne plaine:

En Belgique,deux chefs d'armées allies se préparaient a la guerre qu'ils savaient prochaine:Wellington,mis a la tête d'environ 100 000 combattants et Blücher qui comandait a 150 000 Prussiens.Les deux hommes attendaient,pour attaquer la France,l'arrivée d'importantes forces russes et autrichiennes .De son côté,Napoleon avait fait masser depuis le début du mois,entre Lille et Metz,125 000 soldats.Son intention était d'empêcher la jonction des deux armées,en precipitant les opérations .Ni Wellington ni Blücher ne croyaient alors a une attaque brusquée des Francais.Pourtant le 15 juin,le général de Bourmont,un émigré soi-disant rallié a l'Empereur,traversa les lignes et alla averter les ennemis que Napoléon se mettrait en marche dans l'aprés-midi.

Ce jour-là,l'Empereur franchit en effet la frontière et avanca sur Charleroi,

l'avant-garde prussienne,qui se débanda.Il chargea aussitôt Ney d'aller occuper un point stratégique tenu par l'ennemi,le lieu <<Les Quatre-Bras>>(en raison des deux routes qui s'y croisaient à angle droit).Mais Ney ne mit pas assez de vigueur dans son movement.Il laissa les Hollandais de Wellington renforcer la place,tandis que l'Empereur mettait les Prussiens en déroute à Ligny (16 juin). Le soir du 16 juin, Blucher, battit en retraite avec une perte de 18.000 hommes; tout meurtri d'une chute de cheval et foulé aux pieds par nos cavaliers, il n'en menait pas moins ses soldats à Wavres, à quatre lieues des Anglais.C'était là une victoire , mais une victoire insuffisante ,car les vaincus avaient pu rétrogader en direction de Wavre.La nuit était tombée.Napoléon dut attendre le matin pour envoyer le general de Grouchy ,avec 33 000 hommes, à la poursuite des fuyards,tandis que lui meme attaquait les Anglais. Wellington, en effet, renonçant à la position des Quatre-Bras, s'était établi à Mont-Saint-Jean, à l'embranchement des deux chemins de Bruxelles à Nivelles et de Bruxelles à Namur et aux Quatre-Bras, couvrant ainsi le village de Waterloo, où il porta son quartier général, et la forêt de Soignes. Il rallia tous ses corps et occupa des positions bien choisies, au point de vue de la défense contre l'ennemi. Mais, faute capitale ici, en cas de défaite, il n'avait pas de retraite assurée; derrière l'armée anglaise il n'y avait qu'un défilé. Par le fait, Wellington dut en partie son succès au choix défectueux de son champ de bataille qui, rendant toute retraite sinon impossible, du moins désastreuse, le décida à tenir jusqu'à la derrnière extrémité. Il avait d'ailleurs admirablement utilisé le terrain.

De son côté,L'Empereur avait pris comme poste de commandement la ferme de la Bella-Alliance,également située sur une petite hauteur.Il semblait optimiste" <<Si l'on obéit à mes orders,demain nous coucherons à Bruxelles. >>

Napoléon s'arrêta toute la matinée du 17 juin, pour bien juger la situation; il chargea Grouchy, récemment nommé maréchal, de contenir les Prussiens de Blucher, tandis que lui-même, se joignant aux troupes de Ney et de d'Erlon, marcherait sur les Anglais. Il arriva, le soir du 17, en face de Wellington le temps était épouvantable, la pluie et l'orage n'avaient pas cessé un instant. Napoléon campa sur un plateau d'une certaine étendue, dont le centre était le village de Planchenoit, à droite de la chaussée de Bruxelles à Namur

Le lendemain,18 juin, la pluie tombant en trombes avait détrempé le sol,ce qui retarda les opérations. Comme à Ligny, la bataille fut engagée au sol, détrempé par la pluie, le temps de se raffermir pour permettre à l'artillerie de manoeuvrer.Napoléon ne donna le signal des combats qu'à la fin de la matinée .Pour pusser Wellington à dégarnir son centre,il ordona a son frère Jérôme d'attaquer ,sur sa gauche, le chateau de Hougoumont,solide poste avancé tenu par ses adversaires.. A onze heures, Napoléon, qui venait de passer sur le front des troupes au milieu des acclamations, fait attaquer le chateau d'Hougoumont. Mais ses intentions sont mal comprises. Au lieu d'une simple démonstration, il y eut un combat terrible, où trois divisions furent inutilement employées et firent des pertes considérables. En même temps il donne l'ordre à Ney d'attaquer le centre et la gauche des Anglais. Mais les colonnes d'attaque, par suite d'une erreur tactique presque inexplicable, furent formées en masses serrées d'une division entière à huit bataillons, où les boulets ennemis firent d'effroyables ravages. De plus, au lieu d'attaquer la Haie-Sainte à coups de canon, elle fut enlevée par l'infanterie, qui y fit des pertes énormes.
Mais tandis que ces divers mouvements s'exécutaient, l'avant-garde des Prussiens, commandée par Bulow, menaçait de prendre à revers l'armée française. Il était encore temps d'arrêter l'action, de se retirer avec des forces à peu près intactes, sans compromettre l'avenir : Napoléon n'y songea point. Lobau fut chargé de contenir Bulow et y réussit: ce n'était pas moins une gêne singulière d'être obligé d'occuper une partie de ses troupes en arrière de la ligne de bataille.

A trois heures, Ney , maitre de la Haie-Sainte et ayant repoussé les Anglais sur le plateau, voulut enlever le plateau lui-même. Napoléon lui envoya une partie de la cavalerie. Les cuirassiers et les lanciers de la garde gravissent au grand trot la hauteur de Mont-Saint-Jean ; le soleil, qui s'est levé dans la matinée, fait briller les casques et les sabres; au milieu d'un immense cri de Vive l'Empereur! notre cavalerie s'élance contre les canons anglais.

Elle avait fait un à-gauche et, dissimulée par un pli de terrain, allait aborder l'ennemi. Wellington, impatient de Blucher, avait sa montre à la main et la consultait à toute minute. Tout à coup, dit un témoin oculaire qui servait sous Wellington , sur la hauteur qui nous cachait l'ennemi, nous apparut, tout étincelant de l'or et de l'argent de son casque et de sa cuirasse aux rayons du soleil, un magnifique officier de carabiniers français. Dès qu'il aperçut Wellington " Général, le maréchal Ney et toute notre cavalerie vont vous assaillir. Préparez-vous, croyez-moi; vous n'avez pas un instant à perdre Wellington tint compte de l'avis. Nos cavaliers, après avoir enlevé une partie de l'artillerie des Anglais, détruit leur cavalerie, enfoncé plusieurs carrés, sont obligés de reculer. Ney commande une nouvelle attaque: ce n'est plus 5.000 cavaliers, c'est 10.000 qui s'élancent sur les carrés britanniques. Ce fut la charge de cavalerie la plus mémorable des temps modernes.

Si Ney eût pu avoir de l'infanterie, le centre de Wellington était enfoncé, l'ennemi en déroute. Il en demande à Napoléon. '- De l'infanterie, où veut-il que j'en prenne? veut-il donc que j'en fasse? ' Une partie était restée à Planchenoit, à Hougoumont, à la Haie-Sainte. Le reste était occupé contre les 30.000 hommes de Bulow, qui réussit un instant à s'emparer de Planchenoit sur nos derrières.
Les rangs des braves furent fauchés,tandis que le Prussien Bülow qui avait échappé à la vigilance de Grouchy,arrivait par l'est (Grouchy, obéissant trop strictement aux ordres, avait refusé de "marcher au canon" ).L'Empereur dut contenir ces nouveaux ennemis au lieu d'enforcer les lignes britanniques.Pendant ce temps,sur les flancs du plateau ,la mêlée devenait terrible.Les inutiles vagues d'assaut de la cavalerie francaise s'abimaient dans un tournoiement infernal,écrasées par les Anglais qui dévalaient les pentes.Vers 7 heures apparut un second corps prussien.Ce fut alors l'hallali.Napoléon avait fait marcher sa garde.Il dut assister au sacrifice du dernier carré (c'est alors que Cambronne lanca sa célèbre apostrophe à ceux qui le sommaient de se rendre), à la panique des fuyards sabrés par les hussards prussiens, tandis que les Anglais hurlaient leur féroce <<Pas de quartier!>>.La retraite se fit vers 9 heures du soir. .Napoléon espérait toujours voir arriver Grouchy. Une colonne se montra à horizon. C'est Grouchy Non c'était Blucher et toute l'armée prussienne. Il était encore temps de battre en retraite, mais il n'y avait pas un instant à perdre: Napoléon s'acharna. A 7 heures du soir, il usait de sa dernière ressource et faisait marcher la garde contre Wellington.

Ney, qui avait eu quatre chevaux tués sous lui, s'avança sur le plateau et occupa un instant Mont-Saint-Jean ; mais il ne put pas s'y maintenir. Wellington mérita bien ce jour-là le surnom de 'Iron Duke', 'le Duc de fer', que lui donnèrent ses compatriotes. Il avait eu une vingtaine d'aides de camp ou officiers d'ordonnance tués ou blessés autour de lui. Un second corps prussien s'avança alors, et commença la déroute de nos grenadiers. Seule, la garde impériale se forma en carrés à la hauteur de la Belle-Alliance; Napoléon se réfugie dans ses rangs et cherche à se faire tuer, mais ses généraux retiennent la bride de son cheval et l'empêchent de mettre à exécution ce projet désespéré. C'est dans cette marche héroïque que fut prononcé ce mot fameux de Cambronne : 'La garde meurt et ne se rend pas.'

Ce ne fut qu'à neuf heures et demie du soir que tout fut terminé ; Wellington et Blucher, maitres du champ de bataille, s'embrassaient à la ferme de Belle-Alliance; la cavalerie prussienne poursuivait les fugitifs, qui ne s'arrêtèrent qu'à Charleroi, après une marche à la débandade. Les pertes des Français se montaient à 25.000 hommes , celles des coalisés à 22.000. Napoléon avait échoué dans son projet téméraire d'écraser 220.000 hommes avec 120.000

Aucun nom n'a plus profondément retenti que celui de Waterloo dans l'imagination des hommes. Nul lieu ne rappelle au voyageur de plus grands et de plus émouvants souvenirs.

"Arrête, dit Byron, c'est la poussière d'un Empire que tu foules aux pieds. Ici sont ensevelis les débris d'un tremblement de terre C'est ici que l'aigle prit son dernier essor et fondit sur ses ennemis: mais la flèche des nations abat soudain l'oiseau orgueilleux, qui traine après lui quelques anneaux brisés de la chaine du monde; l'ambition désespérée voit le sceptre des peuples échapper à ses mains. Mais la terre est-elle plus libre ? Irons-nous rendre des hommages aux loups après avoir terrassé le lion ? Irons-nous fléchir humblement le genou devant les trônes et leur payer le tribut d'une servile admiration ? Non, attendez encore pour louer Waterloo tu fus témoin de la chute de celui qui fut le plus extraordinaire mais non le plus méchant des hommes; mélange inexplicable de principes contraires, son esprit se fixait un moment sur les objets les plus grands et revenait avec la même attention aux plus légers détails! O toi qui fus extrême en tout, si tu avais su garder un juste milieu, tu occuperais encore le trône, ou tu n 'y serais jamais monté II est un feu et une agitation secrète pour les ames qui ne peuvent être contenues dans un cercle étroit, et qui vont toujours au delà des bornes d'un désir modéré. Embrasées de ce feu toujours plus difficile à éteindre, elles sont tourmentées de la soif des dangers, et ne se lassent que du repos; fièvre du coeur fatale à tous ceux qu'elle dévore, à tous ceux qui en furent atteints." Childe-Harold, chant III, écrit en 1816.

L'Empereur vaincu rentra à Paris, [Si l'on en croit Coignet, il ne s'y décida que sur l'avis de la majorité des généraux. '-Vous me faites faire une sottise, disait-il à Laon, ma place est ici. par Rocroy et Laon, dans la nuit du 20 juin. C'est à l'Elysée, où il se retira, que se passèrent les dernières heures de son règne. La nouvelle du désastre de Waterloo se répandit bientôt dans Paris, où elle causa une stupeur profonde.

La Chambre des représentants, qui, à la nouvelle de la bataille de Ligny, avait eu pour première pensée de chercher des garanties contre l'Empereur, ( marquant ainsi qu'elle craignait les victoires de Napoléon autant que ses revers ", la Chambre, après Waterloo, pensa que Napoléon tenterait un nouveau 18 brumaire. Sur la proposition de Lafayette, elle déclara la patrie en danger, appela la garde nationale à la défense des représentants, réputa crime de trahison toute tentative faite pour la dissoudre, et invita les ministres à se rendre au sein de l'Assemblée. Ces dispositions étaient tout à fait inconstitutionnelles; c'était un coup d'État par lequel la Chambre s'emparait du pouvoir exécutif. Elle aurait dû mieux user de ce pouvoir dont elle s'était emparée.
Les représentants chargèrent leur bureau d'aller, avec celui de la Chambre des pairs, nommer, de concert avec les ministres, une commission qui négocierait directement avec les puissances coalisées. 'Il n'y a qu'un homme entre la paix et nous; nous avons assez fait pour lui, notre devoir est de sauver la patrie.' Fouché, qui, dans ces tristes journées, joua sans cesse ce double jeu où il excellait, augmentait encore le trouble par ses avis menaçants.

On en vint à parler de déchéance, si Napoléon n'abdiquait pas. On lui imposa une heure pour se décider.
Pendant ce temps, l'Empereur, accablé sous le poids de tant de désastres, épuisé de fatigue, de tristesse et de maladie, hésitait, temporisait, discutait avec les ministres et son frère Lucien. Enfin, sentant que tout était désormais perdu, il écrivit lui-même et signa les lignes suivantes, qui sont l'acte de sa seconde abdication :

Ce fut le duc d'Otrante qui porta cet acte, 'son bulletin de victoire', dit M. Thiers, à la Chambre des représentants. Il était un peu plus de midi et demi. Après quelques instants d'émotion, la Chambre des représentants décréta la nomination d'un Gouvernement provisoire composé de cinq membres: trois élus par elle, et deux par les pairs; ce furent, d'un côté: Fouché, Carnot et Grenier; de l'autre : Caulaincourt et Quinette. Celui qui désormais va conduire les événements est le duc d'Otrante [Fouché sa conduite pendant les Cent-Jours lui valait bien l'honneur de succéder à Napoléon après l'avoir tour à tour servi, abandonné, servi de nouveau et abandonné encore ! C'est lui qui, par l'intermédiaire de Manuel, jusque-là inconnu, fit déclarer que, l'abdication de l'Empereur appelant naturellement son fils au pouvoir, il n'était pas besoin de le proclamer. La Chambre éludait ainsi le dernier de ses devoirs envers le souverain déchu.

Bataille de Waterloo et reconstitution :

Le plan du bataille de Waterloo

Disposition des armées avant la bataille





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